R&D = Somme de travaux de création entrepris systématiquement en vue d’accroître la somme des connaissances.
Ce n’est pas simple de sortir de sa zone de confort… (re)faire comme le voisin est tellement plus aisé. Dans son fonctionnement, SEAir insuffle un état d’esprit adapté, favorise l’émulation collective, donne à
ses collaborateurs les moyens et la liberté de penser différemment. Le partage et le travail collaboratif au sein de SEAir nourrissent ainsi la curiosité et l’imaginaire, indispensables à l’innovation.
Pour voler simplement, c’est à dire minimiser les actions humaines et se rapprocher de l’auto stabilité dans une sécurité totale, des systèmes complexes sont nécessaires.
Mettre au point des systèmes intégrés, efficaces et fiables, simples et élégants sont nos défis du quotidien !
Un réglage de l’hydrofoil doit être multidirectionnel pour répondre à un maximum de conditions de navigation. Cette gestion est confiée à un système de commandes actionnant efficacement et simplement ces appendices.
SEAir a développé un boitier de commande pour toute forme de foil qui permet une mobilité jusqu’à quatre axes : vertical haut/bas, longitudinal avant/arrière, rotation gauche/droite, pendule extérieur/intérieur.
On ne peut envisager le « vol » en bateau de façon sereine sans intégrer d’électronique. Du simple capteur à la centrale inertielle, en passant par des actionneurs d’asservissements, SEAir interconnecte les équipements.
De là, de nécessaires besoins de produire et stocker l’énergie en découlent, surtout dans la voile, mais également pour les futurs bateaux à moteurs à énergie propre.
L’impression 3D est au cœur de notre ADN, nous produisons des pièces d’une géométrie complexes tant composites que carbones et bientôt métalliques.
Notre grande fierté est d’être les premiers au monde à fabriquer des foils pour bateaux à moteurs grâce à un robot déposant des fibres de carbones, de façon totalement automatisée.
Alors, nous nous sommes spécialisés dans la mise en œuvre de jauges de mesure et de fibres optiques.
SEAir travaille sur les cas de chargement ou les données d’attitudes de plateforme en vol, grâce à des capteurs noyés dans les hydrofoils ou bien posés en surface.
SEAir place la Protection Intellectuelle au cœur de sa stratégie.
En 2019, SEAir fait partie des dix premières PME de France par le nombre de brevets déposés.
SEAir protège son savoir-faire autour de plusieurs grandes familles :
Entrez dans le futur avec le premier Concept Boat volant du Groupe Bénéteau. Le leader mondial du nautisme a confié a SEAir l’intégralité du système de vol du bateau. Un peu plus de 9 mètres, d’un poids dépassant les 4 tonnes, dès sa première sortie le bateau vole très bien. Un programme de R&D et d’audaces !
Cherchant à abaisser le coût de fabrication d’une paire de foils d’un Flying Tender 5.5 et à en améliorer la qualité, après plus d’un an de travaux, SEAir parvient à fabriquer le premier hydrofoil d’un bateau à moteur, grâce au placement automatisé de fibres de carbone grâce à un robot.
Pour la première fois, un semi-rigide équipé de foils réglables prend son envol à 15 kts. Les tests montrent un gain en stabilité et en confort exceptionnels, des sensations de glisse et de vol incomparables, un abaissement notable du régime moteur – donc de la nuisance sonore – et une réduction conséquente de la consommation de carburant, de l’ordre de 30%. Le Flying Tender SEAir était né.
Pour la première fois, un monocoque de course habitable vole au large. Doté d’un système de foil multidirectionnel, le Mini 747 SEAir (plan David Raison) sert à de nombreuses campagnes de mesures et de mise au point. Notre 747 décolle à 8 kts, vole durablement et de façon très stabilisée avec ou sans électronique d’asservissement, à des vitesses nettement au-delà des 20 kts et de façon établie. L’objectif est de faire voler à plat un monocoque, telle que l’America Cup l’a défini pour son édition 2021.
L’Université UBS est à la pointe de la Recherche en Matériaux Composites. Les collaborations avec SEAir sont nombreuses et concernent les moyens de tests, la caractérisation des matériaux composites. Le plateau ComposiTIC est également largement utilisé avec ses imprimantes 3D et le Robot de dépose de fibres carbones de Coriolis Composites.
Le laboratoire IRENAV de l’Ecole Navale de Brest accueille la doctorante SEAir, qui bénéficie ainsi des moyens les plus récents pour ses calculs d’Interactions Fluide Structure qui sont validés grâce à un tunnel d’écoulements recevant nos maquettes d’hydrofoils.
Owenscorning, l’un des leaders américain des matériaux pour les imprimantes 3D a sollicité SEAir pour tester ses fibres, chargées en carbone. Aujourd’hui plusieurs petits foils imprimés en carbone ont navigué !